Le phare de Kermorvan, érigé en 1849, est classé et appartient au Conservatoire du Littoral. Il est le phare à terre le plus occidental de France. D’une hauteur de 20,30 mètres, il a la forme d’une tour carrée.
La photo a été prise en mai dernier, lors d’une belle randonnée sur le GR34 en faisant le tour de la pointe de Kermorvan. Cette presqu’île, située à la pointe du Finistère, a toujours fait l’objet de convoitises.
Histoire sur le phare de Kermorvan
Sur la presqu’île de Kermorvan, quelques vestiges témoignent de l’occupation du territoire à l’époque néolithique.
Ainsi, en longeant les dunes des Blancs Sablons, le passé militaire du Conquet saute aux yeux grâce aux anciennes redoutes et au fort Saint Louis.
A noter, l’étonnante redoute de l’Ilette située sur un petit promontoire rocheux à la pointe de la presqu’île. Bâtie au milieu du XIXe siècle. Cette ancienne redoute est relativement bien conservée et rappelle les fortifications Vauban.
Outre les nombreuses fortifications du XIXe, la presqu’île regorge d’anciens blockhaus allemands datant de la Seconde Guerre mondiale.
Le phare de Kermorvan est automatisé depuis 1994. Aujourd’hui, il n’y a plus de gardien sur la presqu’île pour s’occuper du bâtiment. Et il n’est donc plus visitable.
Le phare est piloté depuis la station de contrôle du phare du Créac’h à Ouessant. Il a une porté d’environ 30km et émet un éclat régulier blanc toutes les cinq secondes.
En savoir plus, cliquez sur L’histoire de la vie du phare
Depuis la presqu’île et le phare de Kermorvan, nous avons un superbe panorama sur les îles : Béniguet, Molène et Ouessant.
Photo prise en mai avec un Nikon D750 focale 24mm iso 400 f14 1/500ème
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